La Tunisie a vécu les les 24 et 25 juin 2019 le déroulement de la conférence internationale «Ingénierie et sécurité alimentaire en Afrique», organisée par l'Ordre des ingénieurs Tunisiens (OIT) en collaboration avec la Fédération Mondiale des Organisations d'Ingénieurs (FMOI). Cette conférence a donné lieu à l'annonce de la "Déclaration de la Tunisie de la sécurité alimentaire". Ci dessous les principales points évoqués pour développer et soutenir la sécurité alimentaire en Afrique:
- Nécessité de la transition vers un système alimentaire africain autosuffisant, durable et efficient est indispensable,
- Obligation de la mise en œuvre des technologiques innovantes pour l’amélioration de la sécurité alimentaire (développement de la Robotique, l’Internet des objets et l’Intelligence Artificielle,...),
- Nécessité de la préservation des ressources naturelles et du développement rural dans un contexte de changement climatique,
- Urgence d’agir avec la volonté politique du plus haut niveau,
- Mise en place des politiques alimentaires et agricoles volontaristes,
- Adéquation des systèmes alimentaires territorialisés avec l’économie sociale et solidaire,
- Adaptation des systèmes de production agricole au contexte Africain tout en préservant les ressources naturelles,
- Valorisation du savoir-faire ancestral par l’analyse scientifique et le partage des connaissances
- Renforcement des capacités et la création des mécanismes nécessaires pour utiliser de manière systématique et opérationnelle les technologies spatiales dans le suivi et la gestion des ressources naturelles et des territoires et productions agricoles pour l’élaboration des politiques agricoles
- Adoption d’innovations organisationnelles pour une meilleure coordination entre les parties prenantes,
- Promotion de l’agro- écologie pour développer de nouvelles formes d’agriculture plus durables et pour favoriser un usage des ressources naturelles renouvelables (énergies solaire, éolienne, etc.).
- Développelement de l’effort de la Recherche et Développement entre pays africains et organisations internationales par la création d’observatoires de données en réseau sur le continent,
- Mutualisation des recherches et de leurs résultats à travers des plateformes collectives accessibles et l’intensification des échanges d’informations et d’expériences
