1000 téléphones mobiles seront dédiés, gratuitement, aux femmes travaillant au secteur agricole à Tastour du Gouvernorat de Béja qui ont adhéré au programme de couverture sociale « Ahmini » qui vient d’être lancé depuis quelques jours dans plusieurs régions du pays. 

Cette mesure a été annoncée, au cours d’une journée de sensibilisation tenue à Tastour sur le lancement de ce programme, hier 10 mai 2019 à Béja, par le ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises, Slim Feriani qui a affirmé que « ces téléphone mobile octroyés sous forme de dons par de nombreuses entreprises industrielles visent à encourager les femmes à adhérer à Ahmini pour garantir leurs droits et leurs couverture sociales » 

Parallèlement, hier, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb qui a donné le coup d’envoi à l’entrée en vigueur de ce programme, hier, à Mornag a rappelé l’urgence de revoir et d’amender les législations en vigueur concernant la couverture sociale pour les catégories vulnérables et à revenus limités.

Pour sa part, le ministre du tourisme et de l’artisanat René Trabelsi s’est rendu également la délégation de Bou Salem où il a donné le coup d’envoi du service « Ahmini » dans la région.

D’autre part, le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi a appelé, hier à Mateur, sis au gouvernorat de Bizerte, à la nécessité d’appliquer la loi et de soumettre les propriétaires de terres agricoles notamment ceux qui emploient des ouvrières agricoles, au contrôle de l’inspection du travail à l’instar des industriels et commerçants.

Le ministre a indiqué que « les employeurs sont tenus de respecter le droit du travail, notamment en ce qui concerne le salaire mensuel de l’agricultrice estimé à 403 dinars par mois, affirmant que le ministère et le gouvernement assumeront leur responsabilité et veilleront à l’application de la loi. »

Tant saluée et méritée, cette mobilisation et cet engagement gouvernemental a tardé à venir en aide aux femmes agricoles qui ont souffert de la marginalisation et ont été, depuis des décennies, exposées à de multiples facteurs de risques liés à leur intégrité physique et morale. Ahmini ne devrait être que le début …. Le meilleur doit suivre.