Sous le patronnage de M. Mokhtar HAMMAMI, Ministre des affaires locales et de l'environnement, la Banque Nationale des Gènes (BNG) et le CIHEAM-Bari organisent un séminaire international portant sur le projet tuniso-italien ” Ressources phytogénétiques tunisiennes mieux conservées et valorisées “, et ceci le 02 et 03 Octobre 2019 à Hôtel El Mouradi, Gammath, Tunis.
Ce projet, lancé en 2016, a permis la mise en place d’une base de données répertoriant les différentes variétés de l’olivier en Tunisie.
”Cela a pu se faire grâce à la mise en place d’un génotype de référence pour chaque variété“, a expliqué à l’agence TAP, Olfa Saddoud, coordinatrice du projet auprès de la Banque Nationale des Gènes (BNG), en marge d’un séminaire international tenu à Tunis sur le thème ” Ressources phytogénétiques tunisiennes mieux conservées et valorisées “.
”Une bonne connaissance du matériel génétique permettra une meilleure conservation et valorisation des ressources phytogénétiques de l’olivier et obtenir ainsi une huile d’olive labellisée qui peut être exportée à l’international”, a-t-elle ajouté.
Ce projet tuniso-italien, financé par la coopération italienne à hauteur de 1 million 280 mille euros, a ciblé huit gouvernorats, dont notamment Béja, Mahdia, le Kef et Nabeul, et a également pour objectif de valoriser le patrimoine phytogénétique des céréales.
En outre, ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme de protection de l’environnement, a permis de renforcer les capacités des chercheurs de la BNG, de l’Institut de l’olivier et de l’Institution de la recherche et de l’enseignement supérieur agricoles (IRESA), ainsi que ceux exerçant dans les laboratoire d’analyse phytosanitaire.
Pour Maurizio Raeli, directeur du Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes de Bari (CIHEAM–Bari), ce projet a contribué à la mise en place d’un réseau entre les chercheurs tunisiens et italiens, soulignant qu’il répond parfaitement aux objectifs du développement durable fixés par les Nations Unies.
M. Mokhtar HAMMAMI, Ministre des Affaires locales et de l’Environnement a plaidé en faveur de l’instauration en Tunisie de taxes sur les transports aérien et maritime et sur le flux du capital naturel pour sauvegarder la biodiversité qui, a-t-il dit, “doit être autofinancée par elle-même”.
Le Ministre a insisté qu'il impératif aussi, de faire émerger une opinion publique favorable à la conservation de la biodiversité, en consacrant, à ce titre, plus d’espace aux questions environnementales dans les médias.